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La très large majorité des Perp fonctionne comme un contrat d’assurance vie. Vous investissez librement votre épargne, au rythme que vous le souhaitez, soit dans un fonds en euros, au capital garanti, soit dans des unités de compte (fonds obligataires, actions,…) plus risquées.
Frais d’entrée et de gestion sur chaque unité de compte, comme pour l’assurance vie.
Variable selon le fonds choisi : autour de 2% pour le fonds en euros et évolution boursière pour les unités de compte.
L’épargne investie sur un Perp est bloquée jusqu’à l’âge de la retraite. Il n’est pas possible de la récupérer avant, sauf dans des cas exceptionnels : l’invalidité grave, le décès du titulaire, de son conjoint ou partenaire de pacs, l’expiration des droits aux allocations chômage, le surendettement ou la cessation d’activité non salariée à la suite d’un jugement de liquidation judiciaire.
A l’entrée : les cotisations sont déductibles à hauteur de 10% des revenus nets de l’année précédente, dans la limite de plafonds. A la sortie : la rente viagère issue du Perp est imposée comme les pensions de retraite.
Très faible : durant la phase de versement, les sommes investies sur le Perp sont bloquées. A la sortie, uniquement à l’âge de la retraite, l’épargne accumulée est transformée intégralement en rente viagère, le souscripteur a aussi la possibilité de sortir à 20% en capital et à 80% en rente viagère. Une exception existe : l’épargne accumulée peut être récupérée à 100% en capital pour acheter sa résidence principale, à condition de ne pas avoir été propriétaire de son logement les deux années précédant la liquidation du plan.
Il n’y a aucune condition d’âge pour souscrire un Perp, mais ce produit est plus adapté aux personnes proches de la retraite qui ont une bonne vision du montant de rente dont ils auront besoin pour compléter leur pension. Il est à réserver aux épargnants qui sont imposés, de préférence dans une tranche élevée pour profiter à plein de la défiscalisation des cotisations à l’entrée.