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Selon une récente étude Opinionway, 54 % des Français savourent au moins un verre de vin par semaine, tandis que 18 % en consomment quotidiennement. Autre fait marquant : 94 % des amateurs de vin achètent des produits locaux et 59 % des personnes interrogées se fournissent directement auprès des producteurs. Ces chiffres révèlent que l’investissement dans le vin a encore de beaux jours devant lui. Plus de détails à ce sujet avec Acte Patrimoine.
Pour les particuliers, investir dans des grands crus est l’occasion de diversifier leur patrimoine et de réaliser un investissement rentable. Ceci est principalement dû à l’évolution annuelle des prix des vins : au cours des deux dernières décennies, les prix des vins de qualité ont connus une augmentation estimée entre 4 et 8%. Bien sûr, la rentabilité de ce type de projets est rarement perceptible dès le départ. Les experts estiment que la rentabilisation d’un tel projet prend entre 5 et 15 ans pour arriver à maturité et générer des revenus importants pour ces propriétaires. Cependant, il est encore plus sûr que d’autres formes de placement comme l’or ou les actions boursières, et ses revenus sont exonérés d’impôts.
En cas de fonds insuffisants à l’achat d’un vignoble (en 2017, le prix moyen par hectare était de 143 000 euros), il est préférable de contacter une entreprise spécialisée dans la commercialisation du vin. Celle-ci, pour le compte de l’investisseur, gère tous les aspects du projet, à savoir le stockage, l’assurance et la revente. Bien entendu, il est conseillé de commencer avec des vins de bonne qualité, mais à un prix abordable. À ce titre, Thierry Godet, fondateur du site de Cavissima, recommande de miser sur des bouteilles dont le prix est compris entre 60 et 200 euros. La bonne rentabilité du projet dépend également du choix de la région dans laquelle investir. Parmi les secteurs les plus populaires, on trouve Bordeaux, le domaine de la Romanée-Conti ou encore la vallée du Rhône. Reste à voir que, contrairement aux idées reçues, l’ancienneté n’est pas toujours un signe de qualité ou de succès marketing. En effet, selon Hugues Lapaux, analyste pour le fonds Uzès Grands Crus, la plupart des bouteilles vendues ont entre 15 et 20 ans. Cet expert déclare : « Au-delà, nous entrons dans une période d’illiquidité avec des millésimes sur lesquels les transactions sont très rares ».