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La crise sanitaire de la Covid-19 a eu un lourd impact économique sur les ménages en France, notamment en termes d’employabilité (licenciements, chômage partiel, etc.). En revanche, depuis le début de la pandémie, l’épargne des Français connaît des fortunes diverses. Si certains véhicules de placement ont également été frappés par une forte récession, d’autres ont bien résisté, voire ont enregistré une amélioration. Découvrons-les !
Une SCPI (société civile de placement immobilier) est, comme son nom l’indique, une société qui gère des biens immobiliers commerciaux ou résidentiels en les louant. Les revenus sont distribués trimestriellement (ou mensuellement dans certains cas) sous forme de dividendes, qui correspondent au montant des loyers perçus. Bien que ce mode de placement ait connu un léger recul par rapport à 2019, passant d’un rendement moyen de 4,40 % à 4 % en 2020, il demeure très attractif, car l’immobilier répond à un besoin vital et intemporel d’habiter ou d’utiliser des locaux pour une activité commerciale. Il suffit donc d’être sélectif dans son choix et de s’engager avec une SCPI crédible et sérieuse. Comme le souligne Philippe Crevel, économiste et directeur du Cercle de l’Epargne : « Pour éviter de se tromper, n’hésitez pas à consulter les bulletins trimestriels des SCPI sur le marché pour bien comprendre la composition de leurs actifs, leurs objectifs de rendement et les dividendes déjà versés ».
Même si plusieurs de leurs locataires ont été contraints de fermer pour des raisons administratives, les SCPI qui investissent principalement dans l’immobilier commercial verront cette année les dividendes qu’elles versent à leurs épargnants varier entre 3 et 6,5%. Un pourcentage qui reste acceptable compte tenu de l’ampleur de la crise sanitaire et économique actuelle.
Toutes les formes d’épargne réglementée ont pu tenir tête à la récession économique provoquée par la Covid-19. Livrets A, Livrets d’épargne Populaire (LEP), Livrets d’épargne entreprise (LEE), etc. ont tous pu maintenir intact leur taux d’intérêts. A titre d’exemple, la rentabilité d’un Livret A est toujours estimée à 0,50% net, tandis que pour les LLE, les CEL ou encore le LDDS, le rendement au plancher n’est jamais passé en dessous de la barre des 0,25%.
Philippe Crevel, tout en soulignant la grande résilience de ce type de placements, considère que « Les vieux PEL peuvent être très intéressants ». Il donne pour exemple les plans ouverts entre le 1er août 2003 et le 31 janvier 2015, qui offrent encore un taux de 2,50%. « Ceux qui ne disposent pas d’une telle opportunité peuvent, s’ils respectent les conditions de revenus, ouvrir un LEP pour obtenir une rémunération nette de 1%, soit deux fois mieux que le Livret A ».
L’acquisition de parts dans une des banques mutuelles telles que le Crédit Mutuel, la Banque Populaire, la Caisse d’Epargne ou le Crédit Agricole est une autre forme d’épargne qui n’a pas souffert des conséquences de la Covid-19. Ce placement sans risque continue d’offrir aux investisseurs des dividendes stables, se situant entre 1,50% et 2,82% pour l’exercice 2019-2020, comme le confirme Philippe Crevel dans son analyse : « Il n’y aura pas de changement significatif des rémunérations dans les prochains mois. Les actions devraient donc rester attractives cette année ».
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