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Une récente étude de l’Insee sur l’impact de la crise sanitaire sur les revenus des ménages révèle qu’un nombre important de ménages ont vu leurs revenus baisser depuis un an. Cela a, de ce fait, induit une baisse de la consommation, en raison notamment des confinements. Dans ce contexte difficile, de nombreux Français font preuve de solidarité vis-à-vis de leurs proches en difficulté, en leur proposant un prêt et une donation.
Simple et rapide, le prêt familial intervient entre membres d’une même famille. Il ne s’agit pas d’un don, dans la mesure où il n’est pas question de dépouillement définitif du parent, ni d’intention libérale de ce dernier envers le proche bénéficiaire du prêt.
Pour éviter les éventuels conflits qu’une telle opération peut entraîner, il convient de tout mettre au clair dès le début. Les deux parties doivent ainsi se mettre d’accord sur les modalités de remboursement et rédiger une reconnaissance de dette par acte sous-seing privé ou par acte authentique rédigé par votre notaire, notamment pour les grosses sommes dépassant les 1.500 euros.
Les principales informations que doit contenir l’acte sont :
L’acte de prêt doit être enregistré auprès des impôts afin de lui conférer une valeur juridique et qu’il puisse avoir une date certaine et être opposable aux tiers. Si le montant du prêt est supérieur à 760 euros, il faut obligatoirement le déclarer auprès du centre des impôts. Pour ce faire, il suffit de remplir le formulaire 2062, disponible sur le site impôts.gouv.fr.
Vous souhaitez venir en aide à vos parents, vos enfants ou vos proches en ces temps de crise en leur transmettant, de votre vivant, des donations ? Elles doivent toujours être déclarées par le bénéficiaire ou le notaire, sauf s’il s’agit d’un simple don manuel. Il consiste à remettre, de la main à la main, différents types de biens, dont les objets, les sommes d’argent, les chèques, les biens meubles, ou encore les titres, actions, obligations, etc. Il existe plusieurs exonérations en matière de donation. Cela concerne notamment le dons familiaux de sommes d’argent et les dons d’immeubles.
Par ailleurs, lorsqu’une donation est effectuée en faveur d’un enfant, deux abattements peuvent être appliqués :
Les donations dont le montant est supérieur à ces seuils sont soumises à des droits dus selon un barème progressif oscillant entre 5 % et 45 %.
Pour plus d’informations sur le prêt familial ou la donation en faveur d’un membre de la famille, n’hésitez pas à contacter Acte Patrimoine, votre expert en gestion de patrimoine !