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Avoir une résidence secondaire est le rêve d’un grand nombre de Français qui sont attirés et séduits par les nombreux avantages qu’elle offre. D’ailleurs, 10% des Français déclarent en posséder une. Il faut toutefois avoir conscience que les résidences secondaires peuvent engendrer des coûts pouvant être assez élevés. Acte Patrimoine vous livre quelques pistes pour vous aider à rentabiliser votre bien en couvrant ces frais.
Le nombre de résidences secondaires progresse de manière continue depuis 10 ans. Au 1er janvier 2015, on en dénombrait environ 3,3 millions, sur 35 millions de logements en France. A noter que les maisons sont fortement plébiscitées, représentant ainsi 7 biens immobiliers sur 10. Elles sont majoritairement situées sur le pourtour méditerranéen et atlantique, ainsi que dans les zones montagneuses. D’après l’INSEE, il s’agit d’une habitation servant notamment de logement de villégiature à ses propriétaires ou locataires, ceci uniquement pour des périodes de courtes durées durant l’année.
Si la résidence secondaire est soumise à la taxe foncière, à la taxe d’habitation et d’enlèvement des ordures ménagères, elle est par contre exonérée de la redevance télé, qui ne concerne que les résidences principales. Elle n’octroie pas d’abattement pour le calcul de l’ISF, ni pour les droits de succession, et n’est pas éligible à des aides à l’accession mis à part les plans et comptes épargne logement (PEL et CEL) ouverts avant le 1er mars 2011. A noter que certaines communes appliquent une majoration de 20% de la part de cotisation de taxe d’habitation, pour les logements meublés imposables à cette taxe et les logements non affectés à l’habitation principale. En cas de revente, il faut être vigilant quant à la plus-value : fixée à une imposition de 19% à laquelle s’ajoutent les prélèvements sociaux de 15,5%, elle peut toutefois être soumise à des surtaxes si elles sont supérieures à 50 000 euros.
Pour couvrir ces impôts ainsi que les frais d’entretien de votre résidence secondaire, voire réaliser un bénéfice, vous allez pouvoir envisager de la mettre en location quelques semaines par an. Pour ce faire, pensez à honorer la réglementation inhérente, à savoir d’effectuer une déclaration à la mairie de votre commune, qui peut alors exiger une autorisation préalable ou une indemnité compensatoire. Une fois décidé, pensez à étudier la meilleure période où mettre votre bien à la location afin d’optimiser cette transaction, mais aussi à prendre en compte le temps dédié à la recherche mais aussi à l’accueil des locataires. Les loyers alors perçus sont à déclarer dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC). A noter qu’il est déconseillé d’acquérir une résidence secondaire à travers une SCI, du fait d’un potentiel changement de fiscalité lié à un risque d’activité commerciale.
Une autre solution consiste à louer votre résidence secondaire, mais pour des événements plus originaux comme des séances photos ou des tournages, même si les critères sont bien souvent très pointilleux et restrictifs. Votre bien pourra également être utilisé pour l’organisation d’événements, comme des mariages, des baptêmes ou encore des soirées. Enfin, si vous avez l’avantage d’également posséder des terres, vous pouvez envisager de tirer profit des ressources présentes, à l’instar d’olives ou de vignes, de quoi diversifier vos revenus.
Vous souhaitez investir dans une résidence secondaire ou mettre en pratique ces conseils pour arriver à couvrir vos frais ? Acte Patrimoine, conseiller en gestion patrimoine, partage toute son expertise pour vous permettre de mener à bien l’ensemble de vos projets.